L’extase pure. Pallas, un martinet pâle, et Minea, un martinet alpin, barbotent à loisir et profitent pleinement de la douche dominicale. On patauge, on s’ébroue, on se gratte, on bat des ailes, on se tourne, on se retourne, on plonge, on étire les ailes pour faire pénétrer le jet d’eau tiède sorti de l’arrosoir jusqu’au moindre duvet. On poursuit l’opération jusqu’à ce qu’on soit trempé comme une soupe. Une fois qu’on est bien mouillé, direction « Ibiza », la caisse dédiée aux bains de soleil artificiel, pour le séchage et le lissage des plumes.
Le plaisir est tout aussi grand pour le maître-nageur que pour les deux nymphes! On n’a pas envie d’arrêter, mais les autres attendent (impatiemment) leur tour.