Woody et Mio affichent une très bonne forme et sont bien partis pour retrouver la liberté dans les semaines à venir! Avec ces photos avant/après, nous souhaitons montrer les résultats que l’on peut obtenir avec des traitements vétérinaires adaptés, des soins optimaux, une nourriture appropriée et une prise en charge individualisée. Les pitoyables créatures qui nous ont été confiées il y a plusieurs mois sont devenues de beaux martinets, forts et pleins de vie.

Cela ne signifie pas que chaque oiseau mal en point réussit à s’en sortir : Woody et Mio possèdent une excellente constitution et une volonté incroyable. Cela ne signifie pas non plus que c’est facile. Ni, et surtout pas, que c’est à la portée de tout le monde! En effet, les martinets exigent des compétences particulières de la part du vétérinaire et des personnes qui en ont la charge. C’est encore plus vrai lorsqu’il s’agit d’oiseaux en très mauvais état et soumis à des soins pour une longue durée. Remédier à des dommages généralisés du plumage demande une grande maîtrise et une longue expérience. C’est une grave erreur de croire que la mue (qui, de toute façon, débute seulement à la fin du deuxième été qui suit la naissance du martinet) sera LA solution. C’est une erreur tout aussi grave de penser qu’un « petit rafistolage » résoudra tout. Quant à relâcher un martinet souffrant d’un handicap ou d’une déficience quelconques, c’est tout simplement le condamner à mort. Pour survivre dans la nature, un martinet doit être en excellente santé et posséder un plumage parfait. Pour ces oiseaux-là, il n’y a pas de compromis.

Woody et Mio ont eu de la chance ! Ils bénéficient de notre savoir-faire et de notre expérience, ils ont bien répondu à la plupart des traitements, ils effectuent des séances quotidiennes de physiothérapie – et ne s’en semblent pas s’en plaindre, bien au contraire. Maintenant, ils attendent leur dernière greffe de plumes. Et au mois de mai, quand le ciel de Francfort sera peuplé de martinets noirs, ils goûteront, si tout se passe comme nous l’espérons, au bonheur de voler enfin librement, tout comme leurs camarades Momo et Nieboraczek!